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Arménie Villes et villages

    Oshakan

    Le village Ochakan est situé à 4 km au sud d’Achtarak, entre les vignes et les verdures des jardins de grenadiers, étendus sur tout le territoire entre Achtarak-Etchmiadzin.

    Ici est situé le tombeau du célèbre illuminateur de l’Arménie, Mesrop Machtots, créateur des écritures des peuples de différentes langues:Arméniens, Géorgiens, Albanais caucasiens. En 443 sur le tombeau de Machtots, situé au sud-est du village, le prince Vahan Amatouni a construit une petite chapelle, où en 1875-1879 le catholicos Géorge III a érigé une église élevée jusqu’alors.

    C’est une basilique traditionnelle à un nef, couronnée d’une chapelle au-dessus de l’abside de l’autel, ce qui rappelle des premiers siècles du christianisme en Arménie. Les illustrations de l’intérieur de l’église a fait le peintre O.Minassian en 1960. A droit, près de l’autel, se trouve le sépulcre, où dans le fondement de la chapelle ancienne, sous l’épitaphe en marbre, reposent les reliques de Machtots. L’inscription lithographique de l’épitaphe décrit les activités de saint Mesrop, canonisé par l’église arménienne au Vs. Dans la parvie de l’église est aussi enterré le prince Vahan Amatouni, ses reliques sont gardées et posées au mur droit de la basilique, à l’exterieur.

    Près de l’église Saint Machtots il y a une autre curiosité. En 1914-1916 suite à la tragédie du génocide en Arménie Occidentale y sont arrivés plusieurs enfants-orphelins. Les enfants-orphelins ont été installés dans l’église, où on a ouvert un orphelinat. Cet édifice de XIXs. s’est conservé jusqu’à nos jours. On a envie d’y ouvrir le mémorial de Mesrop Machtots.

    A Ochakan il y a aaussi un monument de l’alphabet arménien. Il a été érigé au projet de l’architecte Dj.Torossian en 1962. Dans le village il y a aussi des dolmens (III mille avant notre ère), des monuments des temps ourartois:la forteresss, le temple sont situés sur la colline Didicond.

    Près du village est érigé un monument en l’honneur des morts dans la bataille d’Ochakan durant les guerres russes et arméniennes. Il est en tuf rouge, érigé en 1833-1834 par les moyens des habitants locaux.
     

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